Entre deux réunions du « dialogue national » au palais présidentiel, le Premier ministre libanais Najib Mikati s’envole pour Rio, pour présider la délégation libanaise au Sommet de la Terre. Il a choisi, pour des raisons opérationnelles, un Gulfstream, parmi sa flotte d’avions privés, comme il a choisi, pour d’autres raisons, de faire escale à Monaco. Son bilan « écologique » ne sera pas pire que celui de la centaine de chefs de délégations à Rio. Son bilan politique, sur ce voyage seulement, sera neutre, comme sa politique de « neutralité » générale…